Sophie Novault de l’Institut Pasteur.

L’Assemblée Générale d’ImageUP s’est tenue le 14 janvier 2020. Ce fût l’occasion d’accueillir notre nouvelle experte extérieure, Sophie Novault, qui dirige la plateforme de cytométrie à l’Institut Pasteur. On pouvait noter la présence du Doyen de l’UFR SFA, Thierry Cabioch, du Directeur de l’Unité de Service (USBS) dont dépend ImageUP, Marcello Solinas et de plusieurs Directeurs d’Unité du site.

Nous remercions Sophie Novault pour son apport critique mais bienveillant lors de la discussion générale.

Le Directeur d’ImageUP a présenté un rapport d’activité suivi du rapport financier. On trouvera ces rapports en téléchargement ci-dessous.

La plateforme a acquis dans les toutes dernières années ou moins des dispositifs nouveaux (certains encore en cours d’installation) qui devraient soutenir à l’avenir son activité: on citera le microscope électronique 3D avec préparation cryo, le micro/macroscope à feuillets de lumière, le lecteur de lames et le microscope confocal à super résolution/super localisation (TIRF-STORM).

L’activité de la plateforme demeure sensiblement égale par rapport à l’année précédente mais le fonctionnement à l’équilibre reste très délicat, « sur le fil du rasoir ». En effet d’une façon générale les recettes de l’activité sont insuffisantes au regards des coûts de maintenance des appareils. L’examen du bilan financier montre que la plateforme souffre d’un déficit de « clientelle ». La solution d’augmenter les tarifs n’en est pas une car si l’on compare les tarifs pratiqués ils sont au moins aussi élevés que sur d’autres plateformes en France: clairement c’est la taille de chalandise qui est limitée sur le périmètre d’exploitation alors que chaque appareil est une nécessité pour une recherche qui vise l’excellence. La direction à prendre est donc de se faire connaître hors de Poitiers, y compris, dans d’autres régions de France: la plateforme a des atouts pour cela avec l’acquisition récente de plusieurs dispositifs de pointe, souvent peu présents ailleurs.

L’AG a aussi été l’occasion de mettre en valeur l’activité du personnel de la plateforme et son mérite, mais aussi de souligner le risque fonctionnel: si l’un des ingénieurs venait à être absent c’est tout un service qui serait bloqué…La aussi la plateforme est sur le fil du rasoir.

Il a été souligné le rôle de l’USBS qui a apporté son concours financier lorsqu’il a fallu remplacer un laser de cytomètre et que la plateforme était sans les liquidités nécessaires. De même, le report de la ligne financière CNRS d’une année sur l’autre, a permis d’éviter un bilan en déséquilibre mais l’année 2020 démarre avec une réserve très faible.

Ces différents points ont été discutés lors des interventions des présents. Pour palier le problème du personnel (sur de petites périodes) en cas d’absence d’un ingénieur il est proposé de désigné des « super-utilisateurs » c’est-à-dire des utilisateurs avancés capables d’aider les autres. Des intervenants dans la salle ont alerté cependant que ce rôle serait de toute façon limité compte-tenu des charges des enseignant-chercheurs…

L’AG a également apporté de petites adaptations à la composition du Comité Technique: en particulier l’ajout de Karine Demangeau qui gère l’USBS, ainsi qu’une représentante (et sa suppléante) du laboratoire MOVE, Nathalie Delpech (sa suppléante est Carina Enea), qui a déjà la responsabilité de l’échographe du petit animal. Le représentant de l’UF devrait être Yann Héchard.

Télécharger le rapport d’activité (et financier) ici.